Il y a des choses, quand on a passé un certain âge de vie, et encore plus quand on reste coincé ensuite dans cet âge, qui suffisent à faire que vous ne pouvez dormir, ou rester inconscient plus longtemps, même si quand vous étiez jeune, une telle chose était inimaginable. Le vent, un souffle frais, un courant d'air, fait partie de ces petites choses. Surtout quand cela vient violemment vous chatouiller le cou. Pour s'attraper un torti-colis, ou une angine, c'est le meilleur moyen! Et guérir après ça, c'est pas d'la tarte ! Encore plus quand on est vieux, même si le monde autour de soi offre des possibilités innombrables de se soigner. Même sans ça, ce n'est jamais agréable de tomber malade : les frissons, le nez qui coule, la gorge qui fait mal, les mal de crâne, la fatigue, les muscles qui deviennent aussi mous que des spaghettis … Un vrai calvaire … qui pourtant passe rapidement au second plan lorsque l'Ancien réalise où il se trouve … sur le toit de l'institut ! Mais purée ! Qu'est ce qu'il faisait là ?! Il n'avait jamais été somnambule avant, et puis, il ne se souvenait pas d'être monté jusque là de lui même la nuit dernière. D'accord, il lui arrivait d'avoir des petits oublis, mais quand même, à ce point là ? Si c'était ça, ça devenait franchement inquiétant !
Et puis, c'était quoi toutes ses plumes bleus et blanches – magnifiques, soit disant passant - tout autour de lui, emportées par le vent ? Que faisaient-elles là ? D'où venaient-elles ? Parce que c'était bien la première fois que le vieil homme en voyait de telles. D'ailleurs, il tendit la main en avant pour en attraper quelques unes. On ne savait jamais, cela pouvait toujours être intéressant de les étudier. Et puis même sans cela, c'était la curiosité naturel de l'Ancien qui le poussait à en récupérer pour lui-même. Ca ferait toujours jolie et exotique dans son bureau. Et surtout, c'était un souvenir de ce qui s'était passé, même si pour le moment, il n'en avait franchement aucune idée. Il y avait à côté de lui un pigeonnot, qui le regardait bêtement, comme s'il attendait quelque chose de l'homme qui venait squatter son environnement. L'animal se mit à pialler, appelant, et ne quittant pas des yeux Scar!
Hé ! Doucement poussin, je ne vais pas te manger ! Tu sais pas comment je suis arrivé là, toi, par hasard ? … Oué, même si tu le savais, tu ne pourrais pas me le dire … c'est bien ma veine ! … D'ailleurs, je suis où ?
L'Ancien se redressa lentement et difficilement, « vieillement » en somme, et regarda autour de lui, en veillant bien à ne pas déranger Monsieur Pigeonnot, qui continuait d'ailleurs toujours à zieuter cette apparition, comme s'il avait décidé que c'était sa nouvelle mère de substitution, la vrai ayant mystérieusement disparu sous le bipède lorsqu'il était venu. Scar, précautionneusement, totalement inconscient des états de pensés et d'âme de l'oiseau, s'approcha du bord du toit. Oh … c'était haut comme toit ! Et puis, en fronçant les sourcils, et en penchant un peu la tête de côté – voir même en se la tordant totalement – il essaya d'imaginer la façade qu'il apercevait … et rapidement, il mit un nom et un lieu sur cette façade. Le département des Sciences. Il était au sommet d'un de ses buildings ! Mais comment cela était-il possible alors qu'il était quelques heures plus tôt au laboratoire Alpha sur l'ïle de Farös? !
Mais c'est quoi ce bordel?
Papy était tellement secoué par la situation qu'il n'en surveillait même plus son langage ! Petit Pigeon poussa un piaillement outré, comme s'il était choqué par les mots prononcés par sa nouvelle maman – qui n'était d'ailleurs toujours pas au courant de son nouveau statut ! L'Ancien reporta son attention sur le petit criard en haussant un sourcil.
D'accord d'accord, je m'excuse ! Désolé d'avoir choqué tes jeunes oreilles ! Tu ne saurais pas comment descendre de là par hasard?
Evidemment, l'homme n'attendait pas vraiment de réponse de l'animal, tandis qu'il côtoyait dangereusement le rebord du toit.
Et puis, c'était quoi toutes ses plumes bleus et blanches – magnifiques, soit disant passant - tout autour de lui, emportées par le vent ? Que faisaient-elles là ? D'où venaient-elles ? Parce que c'était bien la première fois que le vieil homme en voyait de telles. D'ailleurs, il tendit la main en avant pour en attraper quelques unes. On ne savait jamais, cela pouvait toujours être intéressant de les étudier. Et puis même sans cela, c'était la curiosité naturel de l'Ancien qui le poussait à en récupérer pour lui-même. Ca ferait toujours jolie et exotique dans son bureau. Et surtout, c'était un souvenir de ce qui s'était passé, même si pour le moment, il n'en avait franchement aucune idée. Il y avait à côté de lui un pigeonnot, qui le regardait bêtement, comme s'il attendait quelque chose de l'homme qui venait squatter son environnement. L'animal se mit à pialler, appelant, et ne quittant pas des yeux Scar!
Hé ! Doucement poussin, je ne vais pas te manger ! Tu sais pas comment je suis arrivé là, toi, par hasard ? … Oué, même si tu le savais, tu ne pourrais pas me le dire … c'est bien ma veine ! … D'ailleurs, je suis où ?
L'Ancien se redressa lentement et difficilement, « vieillement » en somme, et regarda autour de lui, en veillant bien à ne pas déranger Monsieur Pigeonnot, qui continuait d'ailleurs toujours à zieuter cette apparition, comme s'il avait décidé que c'était sa nouvelle mère de substitution, la vrai ayant mystérieusement disparu sous le bipède lorsqu'il était venu. Scar, précautionneusement, totalement inconscient des états de pensés et d'âme de l'oiseau, s'approcha du bord du toit. Oh … c'était haut comme toit ! Et puis, en fronçant les sourcils, et en penchant un peu la tête de côté – voir même en se la tordant totalement – il essaya d'imaginer la façade qu'il apercevait … et rapidement, il mit un nom et un lieu sur cette façade. Le département des Sciences. Il était au sommet d'un de ses buildings ! Mais comment cela était-il possible alors qu'il était quelques heures plus tôt au laboratoire Alpha sur l'ïle de Farös? !
Mais c'est quoi ce bordel?
Papy était tellement secoué par la situation qu'il n'en surveillait même plus son langage ! Petit Pigeon poussa un piaillement outré, comme s'il était choqué par les mots prononcés par sa nouvelle maman – qui n'était d'ailleurs toujours pas au courant de son nouveau statut ! L'Ancien reporta son attention sur le petit criard en haussant un sourcil.
D'accord d'accord, je m'excuse ! Désolé d'avoir choqué tes jeunes oreilles ! Tu ne saurais pas comment descendre de là par hasard?
Evidemment, l'homme n'attendait pas vraiment de réponse de l'animal, tandis qu'il côtoyait dangereusement le rebord du toit.